L'écho d'une société aux abois qui fait feu de tout bois...
Pour nous y opposer signons la pétition, faisons-nous entendre : https://www.petitionenligne.net/usine_e-cho_non_merci
Ils sont "un collectif d'associations nationales et régionales, environnementales et paysannes, opposées au projet (du consortium financier Elyse) de construire une usine de «bio»carburants [des guillemets à bio parce que cela n'en est pas NDLR) à Lacq, dans les Pyrénées atlantiques.
Ce projet, nommé E-CHO, consiste à produire du carburant à partir d'hy-drogène et de biomasse forestière, pour les transports aériens et maritimes - au prix d’une pollution de l'air et de l'eau, ainsi que d'une destruction massive des forêts, des milieux aquatiques et de la biodiversité de la Nouvelle Aquitaine et de l’Occitanie.
Au lieu de « décarboner » les transports (l’objectif affiché d'Elyse), la production de ces carburants aboutirait en fait à un triplement des émissions de gaz à effet de serre. En pleine crise climatique !
Car, pour produire annuellement les quantités de carburant prévues par le projet E-CHO (75 000 tonnes de kérosène et 200 000 tonnes de méthanol), il faudrait environ 500 000 tonnes de bois sur pied, soit 10 000 ha de forêt ou environ 1 million d'arbres abattus tous les ans, diminuant drastiquement la capacité de nos forêts à stocker le CO2. La diminution annuelle du puits de carbone forestier serait de l’ordre de 1 500 000 tonnes de CO2, CO2 qui ne serait donc plus stocké. Ce déstockage est équivalent à une émission de 1 500 000 tonnes de CO2.
L’utilisation de biomasse forestière n’est donc pas un procédé bas carbone, comme Elyse voudrait nous le faire croire, mais au contraire extrêmement polluant en CO2. Sans parler du CO2 émis lors du transport du bois (15 000 camions par an) et des 500 000 tonnes de CO2 rejetées dans l'atmosphère par les avions et les bateaux lors de la combustion du « bio »-carburant produit par E-CHO.
De plus, pour alimenter l'usine, 8 millions de m3 d’eau seraient prélevés annuellement dans le gave de Pau (soit la consommation anuelle d'eau de 156 000 habitants), et les eaux rejetées par l'usine pourraient atteindre jusqu'à 30°. Il y aurait donc un danger d'assèchement de la rivière et de désolation des milieux aquatiques.
1. Nous demandons aux élus d'exprimer leur ferme opposition à un projet coûteux (2 milliards d'euros !), qui épuisera les ressources naturelles de notre région, réduisant de façon dramatique la capacité de la nature à nous protéger contre le réchauffement climatique. Nous invitons tous les citoyens à exprimer leur désaccord, en participant à la concertation publique sur : https://www.e-cho-concertation.fr/
2. Nous demandons aux pouvoirs publics qu'il y ait le plus rapidement possible une étude indépendante d'impact environnemental globale, et que celle-ci soit publiée avant le début de l'enquête publique, afin que citoyens et élus puissent être pleinement informés des conséquences désastreuses de ce projet pour l'environnement.
3. Nous demandons au gouvernement de ne pas soutenir - et financer avec l'argent du contribuable - un projet privé qui détruira le bien commun, dont nous dépendons tous pour notre survie.
4. Nous demandons que désormais les projets relatifs aux énergies renouvelables n’impactent plus jamais les milieux et sols naturels existants et que toute ZAER (zone d’accélération des énergies renouvelables) soit affectée par une commune à des parcelles déjà artificialisées.
5. Nous vous demandons à tous de signer cette pétition, en écrivant un commentaire si possible, de la faire circuler, et de nous rejoindre dans l’action pour empêcher ce projet désastreux!
Le Collectif Touche pas à ma forêt : pour le climat Contacter l'auteur de la pétition"
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